• Livre : 49 jours, Je compterai pour toi
  • Auteure : C.S. Quill
  • Éditeur : Hugo Roman
  • Temps : 2 jours et demi

Résumé :

« 1… 2… 3…

Chaque matin, depuis qu’elle a rencontré Sawyer Hall, Breen inscrit un nouveau chiffre dans sa paume. Le compte à rebours est lancé, comme la fuite inéluctable du temps qu’elle voudrait pourtant maîtriser.

15… 16… 17…

Breen souhaiterait pouvoir retenir les jours qui filent pour profiter des sentiments qui refont enfin surface. Mais elle le sait, son coeur ne cesse jamais de compter.

47… 48… 49…

Alors qu’elle ne sait pas aimer plus de 49 jours, Sawyer sera-t-il celui qui libérera son cœur ? »

Booknode

Mon avis :

WARNIIIIING !! Alerte coup de cœur !! Je répète : Alerte coup de cœur !! Je vous aurai prévenu !!

Ce livre est mon premier livre de l’auteure C.S. Quill et mon second coup de cœur de la maison d’édition Hugo Roman *.* après Ten Tiny Breaths de K.A Tucker. Je l’ai acheté parce que déjà la couverture est absolument sublime, ensuite le résumé dit si peu de choses qu’il a attisé ma curiosité, enfin j’ai vu beaucoup de très bons avis à son sujet !

Dans ce roman, nous suivons Breen, une jeune femme de 23 ans qui a vécu des choses difficiles que l’on découvre au fur et à mesure de notre lecture, qui a du mal à aimer un homme plus de 49 jours, mais qui persiste à croire qu’elle rencontrera celui qui libérera son coeur de cette malédiction dont elle est prisonnière depuis des années. Puis Breen fait la connaissance de Sawyer…

Dès le début du roman, nous suivons leur rencontre. Le moment où leurs mondes entrent en contact est inattendu, bouleversant et contre toute attente rafraîchissant. Dès lors qu’il apparaît évident que de cette rencontre germe une attirance réciproque, nos deux protagonistes graviteront l’un autour de l’autre et le lancement du décompte s’effectuera, à partir du jour de leur rencontre.

Le fait de « voir » Breen compter les jours en les inscrivant sur sa main me fait penser à Lena dans Les Enchanteurs de Margaret Stohl, qui elle aussi faisait le décompte des jours, mais dans un tout autre but.

Les pensées de Breen font souvent écho aux nôtres lorsque nous rencontrons quelqu’un, commençons à l’apprécier, à nous attacher, puis quand nous craignons d’aimer, mais aussi parfois d’être incapable d’aimer.

Nous voyons Breen inciter son cœur à battre, à lutter, essayer de toutes ses forces avec Sawyer. Cette lutte acharnée entre son cœur, sa raison et ses craintes issues de son passé se révèlent par les mantras qui lui sont si essentiels : « Restes en mouvement Breen. […] Je compte chacune de mes inspirations ».

Au cours du récit, C.S. Quill nous mène au gré des pensées et souvenirs de Breen, la temporalité sur laquelle elle navigue nous entraîne dans son esprit. Les chapitres se succèdent entre un « avant » qui se déroule 5 ans plus tôt, en 2013 et un « aujourd’hui », le déroulement de son histoire avec Sawyer en 2018, où nous vivons les évènements avec Breen.

J’ai beaucoup aimé l’alternance des temps qui nous permet d’en apprendre à la fois un peu plus sur le passé de Breen, sur ce qu’elle a traversé, mais également de suivre l’évolution de sa relation avec Sawyer. Comment vous dire que j’ai usé tous les post-it qu’il me restait sur ce roman magnifique ? La relation entre Sawyer et Breen est pleine de vie ! Leur humour, leur complicité et leurs délires bien à eux m’ont donné des fous rires durant ma lecture !

Le fait que l’auteure aborde la thématique du souvenir à travers la photographie, selon le point de vue de Breen qui refuse de faire face à des clichés de sa vie, d’elle; et d’après Sawyer qui lui souhaite s’appuyer sur ses clichés afin de rappeler à tous qu’il est essentiel de se souvenir apporte un plus absolument énorme à l’histoire. Cela nous pousse à réfléchir à la notion même de souvenirs, à l’importance de se rappeler, avec ou sans support. Etant passionnée par la photographie, je trouve ça génial de la part de C.S. Quill d’inclure cette donnée dans son roman.

Le fait d’avoir le point de vue de Sawyer est rafraîchissant ! On voit bien que dans une relation amoureuse, contrairement à ce qu’on pense et surtout à ce que laissent croire les hommes, nous femmes ne sommes pas les seules à être parcourues de 10000 émotions, pensées, contradictions en présence et en l’absence de l’être aimé. Les hommes aussi ont peur… D’aller trop vite, d’être trop lent, de prendre trop d’initiatives, d’envahir notre espace, et bien d’autres choses…

Avec 49 jours, C.S. Quill est parvenue à me bouleverser. J’ai ressenti 10000 émotions tout au long de ma lecture… J’ai ri, cherché mon souffle et calmé mon coeur avec Breen… J’ai pleuré, senti mon coeur se briser, ma gorge se serrer face à sa douleur. Pour autant j’ai aimé chaque seconde de ma lecture et je sais déjà que je m’y replongerai d’ici quelques mois.

Ce roman absolument magnifique est un véritable coup de cœur et me fait penser par certains côtés à Ten Tiny Breaths de K.A Tucker, ma saga favorite chez Hugo Roman. La notion de respiration, clé centrale déverrouillant le chemin vers l’apaisement, remet tout en perspective.

Certains de ses mots m’ont touché, comme ceux-ci : « C’est tout un problème quand c’est devenu plus facile de souffrir que de réapprendre à vivre… Plus facile de retenir son souffle que de respirer à nouveau. »

Selon moi il est presque impossible de rester indifférent à ce roman. Préparez-vous.

Bravo à C.S. Quill pour ce chef-d’oeuvre qui a su me toucher si profondément et à Hugo Roman pour cette couverture absolument sublime !

Avez-vous lu ce roman ? Vous tente-t-il ? Quel est le dernier livre qui vous a bouleversé ? Dites-moi tout 🐼🐾

Je vous laisse sur cette dernière citation : « J’ai envie de te répondre que que je n’attends rien […] J’ai envie de te répondre que j’attends tout […] En fait, je suis coincé quelque part entre les deux […] ».

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Catégories : Romance

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