« Parfois, quand votre cœur rêve d’un long roman, les mots dont vous disposez ne vous permettent d’écrire qu’une simple nouvelle, et parfois, quand vous désirez l’éternité, vous devez vous contenter d’un présent qui ne dure que quelques secondes. »
« – Vérité ou mensonge ?
– Mensonge.
– Je ne suis pas accro à ton sourire. Tes yeux ne font pas battre mon cœur plus vite. Ton rire ne me donne pas de frissons. Ton shampoing parfumé à la pêche ne me rend pas fou, et quand tu mâchonnes le col de ton T-shirt, je ne tombe pas encore plus amoureux de toi. Parce que non, je ne suis pas amoureux de toi. »
« Je ne savais pas qu’on pouvait entendre la voix de quelqu’un avec autant de clarté dans les moments de silence. »
« Son âme portait les cicatrices de ses blessures, la mienne était réduite en cendres. Mais lorsque nous étions ensemble, la douleur était moins vive. »
« – Sara : En attendant, tu me jures de tout me raconter ?
– Emma : Evidemment. Il faut bien que tu sois au courant des événements pour m’aider à l’enterrer quand je l’aurai étripé. »
» – J’ai toujours cru que je t’avais connu dans une… phase. Apparemment, c’est juste ta personnalité.
– J’ai l’impression d’avoir beaucoup d’excuses à présenter, mais je ne peux pas t’assurer que je cesserai malgré tout de t’exaspérer constamment, alors on ferait peut-être mieux d’attendre nos vieux jours.
– Je n’ai honnêtement jamais rencontré quelqu’un comme toi.
– Quelqu’un d’aussi catégoriquement infréquentable ?
– Quelque chose comme ça. »
« Je ne sais pas qui de nous deux est la bouée et qui est le naufragé… Probablement sommes-nous un peu des deux. »
« Tu es différente, Lucy. Quand je te disais que tu étais ma bulle d’air, c’est le cas. Tu es aussi un rayon de soleil qui chasse mes angoisses et mes doutes. Je me sens fort à tes côtés. »
[…] « – Il y a tellement de couples qui se séparent au bout de deux, trois ans. (Chloé)
– Il y en a aussi qui s’aiment toute leur vie. Peut-être d’ailleurs parce qu’ils n’oublient jamais pourquoi et comment ils se sont rencontrés. » (Alistair)
« La vie, ce sont des montagnes russes, me disait ma grand-mère anglaise. Soit tu paniques à chaque descente, soit tu décides de lever les bras en l’air et d’apprécier le manège. » (Chloé)
« Je ne vais nulle part. Si tu la veux, il y a une place pour toi sur ma moto. Chez moi. Dans ma vie. Sur mon bras, ajouté-je enfin en touchant du bout des doigts les yeux de chats tatoués. Je t’ai dans la peau, Adèle Joly. »